Gabriel Arcand a joué les airs furieux, rigolos, tristes... et adopte maintenant les expressions d’un fermier dans
Le Démantèlement. Face-à-face.
9h30. Le téléphone résonne dans l’appartement de Gabriel Arcand, sis sur le Plateau-Mont-Royal à Montréal. Une sonnerie. Deux. Puis, trois... Est-il vraiment debout? «Oh oui, répond-il avec assurance, même si je ne me lève plus à l’heure des poules comme avant. Je suis redevenu un vrai citadin.»
C’est que pendant des semaines, l’acteur s’est mis dans la peau d’un matinal éleveur d’agneaux pour
Le Démantèlement, le deuxième long-métrage de Sébastien Pilote (Le Vendeur). Dans ce drame récipiendaire du prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) au 66e Festival de Cannes, son personnage démantèle sa ferme en vue d’aider financièrement sa fille aînée nouvellement monoparentale (Lucie Laurier). Son sentiment de paternité est si fort qu’il sacrifie tout pour elle, à commencer par sa liberté chèrement acquise sur la terre familiale. «Mais, étonnamment, quand il vend sa maison pour aller vivre en appartement, il n’a pas l’air déprimé, précise son interprète. C’est plutôt son comptable [Gilles Renaud] qui est abattu par l’infructueuse vente de biens agricoles.»
Le Démantèlement. Face-à-face.
9h30. Le téléphone résonne dans l’appartement de Gabriel Arcand, sis sur le Plateau-Mont-Royal à Montréal. Une sonnerie. Deux. Puis, trois... Est-il vraiment debout? «Oh oui, répond-il avec assurance, même si je ne me lève plus à l’heure des poules comme avant. Je suis redevenu un vrai citadin.»
C’est que pendant des semaines, l’acteur s’est mis dans la peau d’un matinal éleveur d’agneaux pour
Le Démantèlement, le deuxième long-métrage de Sébastien Pilote (Le Vendeur). Dans ce drame récipiendaire du prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) au 66e Festival de Cannes, son personnage démantèle sa ferme en vue d’aider financièrement sa fille aînée nouvellement monoparentale (Lucie Laurier). Son sentiment de paternité est si fort qu’il sacrifie tout pour elle, à commencer par sa liberté chèrement acquise sur la terre familiale. «Mais, étonnamment, quand il vend sa maison pour aller vivre en appartement, il n’a pas l’air déprimé, précise son interprète. C’est plutôt son comptable [Gilles Renaud] qui est abattu par l’infructueuse vente de biens agricoles.»
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