Dans L'Autre maison, deux frères entrevoient différemment le sort de leur père amnésique. Souvenirs de tournage avec Émile Proulx-Cloutier.
La mémoire. Rien n’est plus précieux. Personne ne souhaite voir l’un de ses proches perdre peu à peu ses repères. Ce drame est au cœur de L'Autre maison. On y suit Henri (Marcel Sabourin, qui a obtenu ex aequo le prix de la Meilleure interprétation masculine au 37e Festival des films du monde), un homme de 80 ans enclin à s’évader dans les bois à la recherche d’un décor familier. Derrière chacun de ses pas, se trouve son fils (Émile Proulx-Cloutier), qui en prend soin avec une détermination presque obsessive. «On n’est pas du tout dans un film sur la maladie, précise d’emblée Proulx-Cloutier, attablé dans un café de la Petite-Patrie. C’est un scénario profondément humaniste, qui suit le microcosme de cette maison tout en faisant un zoom arrière sur la planète terre. On passe de la tragédie intime à la grande histoire.»
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